lundi 22 novembre 2010
Depuis plus de deux ans, le maire Jean-Jacques Mérour mise sur le cap des 5 000 habitants. Beaucoup l'ont dit un peu prétentieux sur ce chiffre, mais au dire des dernières estimations, la commune atteindrait même les 5 500 habitants. Tous seront d'ailleurs fixés prochainement. En effet, lors du conseil municipal de vendredi 19 novembre, le maire a annoncé la tenue d'un recensement général. Il se tiendra du 20 janvier au 19 février prochain. La fonction de coordinateur a été confiée à Hélène Sourbier et Viviane Briend, agents de la commune.
La méthode de recensement
« Depuis janvier 2004, le recensement de la population vivant en France est réalisé par enquête annuelle. Chaque commune de moins de 10 000 habitants est recensée tous les cinq ans à raison d'une commune sur cinq chaque année. Il est délégué par l'Insee, qui assure l'égalité des traitements de l'ensemble des communes en calculant une population à une même date de référence », indique Jean-Jacques Mérour. La méthode peut paraître complexe mais est effectivement simple.
Elle consiste à produire pour chaque commune des populations, prenant effet juridique le 1er janvier 2010, mais calculée en se référant à l'année milieu des cinq années écoulées soit le 1er janvier 2007. Pour Pluneret, le dernier recensement général remonte à 2006 avec une population de 4 554 habitants. « La population millésimée 2007 a été calculée sur notre commune par l'Insee à 4 839 habitants. »
Ce qui va changer ?
L'obligation pour la commune de s'équiper d'une aire d'accueil des gens du voyage ou d'un terrain familial et une dotation globale d'équipements plus élevée et plus en phase avec la population réelle. Voilà les deux principaux changements.
Mais pour les élus, cela ne s'arrête pas qu'à cela. « Les équipements publics vont devoir suivre l'évolution de la commune. Nous allons aussi disposer d'une cartographie plus affinée de notre population et ainsi obtenir des pourcentages précis quant à la tranche d'âge de nos habitants. Ce qui va nous permettre de poursuivre notre politique communale actuelle ou de la modifier en fonction de l'ensemble de ces données », conclut Jean-Jacques Mérour.