Nicolas Le Nédic reprend le bagad en main et redevient ainsi le penn sonneur.
Un retour qui fait suite à la démission du précédent meneur. Un retour presque obligé afin d'éviter la dissolution du groupe musical. La dissolution aurait en effet été mal perçue puisque la commune réhabilite un bâtiment sur la route de Mériadec à l'usage du bagad.
Voir le bagad disparaître était «inacceptable»
Pour Nicolas, il n'était pas question de voir l'ensemble musical s'arrêter : «C'est un lien intergénérationnel, un lien social et surtout un lieu d'épanouissement et d'expression pour les jeunes. Le voir disparaître m'était inacceptable».
Le penn sonneur reprend du service mais sous certaines conditions. Pour préserver sa vie de famille et en raison de son activité professionnelle, il ne reprend que la direction musicale. Comme il explique, «l'effectif du bagad est mis à mal car de nombreuses familles préfèrent inscrire leurs enfants dans de plus grands bagads proches de Pluneret». Si Nicolas précise qu'il n'y aucune animosité envers les bagadoù voisins, il tient à souligner que l'enseignement dispensé à Pluneret est le même que dans les autres groupes grâce à BAS 56, la fédération des bagads qui met à disposition des groupes les professeurs de musique diplômés d'État.
Arriver en tête de la quatrième catégorie
Les objectifs du groupe ont été clairement définis lors de la réunion de reprise, tout comme l'engagement pris par Nicolas Le Nédic. Son but est de remettre le bagad à la place qui est la sienne, c'est-à-dire en tête de quatrième catégorie, tout en gardant et développant un esprit d'équipe, de solidarité et d'engagement au service de la musique.
Le bagad a décidé de proposer des répétitions ouvertes au public.
La première rencontre est fixée au samedi 24octobre.